À PROPOS

Apres avoir travaillé tour à tour la figuration, le gestuel et l’informel je cherche dans ma peinture actuelle, l’équilibre entre réel et abstraction car ma réflexion est orientée vers l’espace et la matière.*
Mes outils sont l’encre, le pastel et l’aquarelle pour mes études, et l’huile pour sa subtile capacité à se lier si profondément avec l’émotion. L’acrylique je la réserve pour l’urgence de création grâce à sa malléabilité .
L’artiste que je suis a rencontré un jour le monde de la thérapie, univers de découverte et de partage, petit à petit je suis devenu art thérapeute.
Quoi de plus naturel que de partager un espace de rencontre avec l’autre en rendant possible et accessible l’expression d’image intérieures, de s’étonner lors de la métamorphose des couleurs qui se transforment en message mais n’est-ce pas la fonction de l’acte artistique.
Ce parcours m’a amené à comprendre les processus tant de la création que de l’humanité et faire de moi ce que je suis.
abstraction et créations
L’abstraction est-elle une vision de la réalité qui s’inscrit dans un processus de synthèse d’épures, d’analyse. On essaye de retirer la quintessence de l’image ou l’idée d’une représentation et de la traduire en la réduisant. C’est comme si on prend un paysage dans son entier et qu’on s’intéresse à 1 m² de ce paysage. Ce mètre carré là devient le paysage. Il devient image non pas dans sa représentation figurative mais dans sa représentation sensorielle, émotionnelle, intellectuelle, spirituelle. Ce point de vue de l’abstraction est celui de l’artiste. Il y a ce qui appartient à la création et à l’art, dans un process d’évolution, de recherche. C’est un cheminement qui n’est pas une obligation dans la vie d’un peintre. Cela arrive ou pas ce sont plus souvent des rencontres que des choix volontaires.je mets plutôt en parallèle l’abstraction lyrique dont bien sûr fait partie Zao Wou-Ki. On est dans le ressenti du paysage, de la lumière, du chaos des éléments… On n’est pas dans un acte abstractif. On est vraiment dans l’abstraction. On part tous d’une image. On ne peut pas inventer quelque chose qui n’existe pas. Comment peut-on peindre quelque chose qui n’existe pas ? Sinon c’est du vide. On a toujours en tant qu’individu, en tant que peintre la tête pleine de références imagées, de sensations et cela part du réel, d’une forme de réalité de son propre univers. Lorsque quelqu’un peint d’une façon très symbolisée (avec des lutins), ou les surréalistes, ils partent bien de quelque chose d’extrêmement concret. Le questionnement c’est : est-ce que l’abstraction est bien le bon mot qu’il faudrait utiliser et dans quel sens.
L’abstraction c’est prendre en gardant le message. Quand on fait une abstraction du parfum : on prend des roses et on les transforme en parfum de rose. Ça reste toujours de la rose sauf qu’elle n’a plus la même présentation. Pour moi la peinture c’est plutôt de la non figuration, on part du réel, du concret qui passe par un travail émotionnel, de restitution, de filtre, d’aménagement interne, en soi, qui se transforme puis qui est déposé sur la toile. Ce n’est pas une représentation photographique mais l’expression d’une sensorialité, d’un émotionnelLe travail de transformation de la vision de ce qui est vu, de ce qui est intériorisé, est un travail complexe. Exemple : je vais peindre ma colère mais ma colère ne va pas être noire comme tout le monde imagine, elle va pouvoir être jaune ou violette... C’est l’intention qui va compter, c’est l’implication corporelle, le geste et le chromatisme qui vont permettre la réalisation de la production. Ce qui est déposé sur la toile est moins important que tout le déroulé qui a amené ce qui est déposé. En tant qu’artiste, se situe à la limite entre abstraction et figuration. J’ai pris conscience que ce que je peins c’est ce que je regarde, c’est ce que je vois, c’est ce que je connais. Comme les peintres de paysages. Il y a une autre dimension à ses paysages, c’est la dimension des paysages psychiques, les paysages intérieurs. Comment mettre en ligne toutes ses représentations La construction autour de la symbolique ou plus simplement au niveau de l’imaginaire est extrêmement différent pour chacun d’entre nous.
Il n’y a pas deux individus qui vont avoir le même processus imaginaire. La seule chose qui permet de voir la même chose c’est la figuration stricte, graphique, iconographique.Si tu dessines une tasse, ce sera une tasse. Si tu fais une tache blanche et un coup de peinture rouge, je peux définir que pour moi pour moi ce sera une tasse. Pour toi ce sera de la peinture blanche et une tache rouge. La façon dont je vais poser peut-être pas le blanc, mais le rouge, il y a malgré tout toujours une intention, même si elle est inconsciente. J’ai pour habitude de dire « on ne peut pas peindre autre chose que ce que l’on est. Dans les tâches rouges, avec l’outil, avec le corps, avec la tonicité de ces deux éléments, ajouter au stress créatif, il va y avoir quelque chose qui va interroger l’autre. L’abstraction, c’est regarder au-delà du visible, de ce qui est déposé sur la toile. L’abstraction c’est au-delà du mot, au-delà de l’émotion. J’ai une émotion, comment nait-elle ? Comment est-elle alimentée, que devient-elle ? Ce Cela peut être travaillé en peinture mais aussi avec d’autres médias, comme le théâtre la musique… mais nous le média c’est la peinture. Avec elle, il y a trace, archives qui se font, cela continue à exister, il y a quelque chose de matériel qui est visible. C’est parfois à double tranchant c’est une mémoire mais parfois un constat négatif, d’échec. Dans la figuration et la non figuration, c’est ce sentiment d’échec ou de non identité de la personne qui risque de ne pas forcément se reconnaître dans sa peinture.l’artiste fait un vrai travail d’introspection pour pouvoir comprendre le sens de son art. J’arrive à mettre des mots sur ma peinture parce que cela fait 40 ans que je suis dans le monde de la thérapie, de la psychanalyse. D’un côté comme de l’autre j’ai pu avancer dans les concepts, j’essaie de le faire le lien entre les deux. l’œuvre crée un espace communicant il y a d’abord la symbiose entre la matière, l’œuvre et l’artiste. Elle devient communicante quand elle est capable de faire naître des émotions chez celui qui la regarde.
La création c’est ça : il y a le niveau visuel : c’est beau et le niveau où le mot est absent, et fait place à la sensation vécue de l’intérieur.
PARCOURS
1970 – entre à l’atelier d’art de la ville d’ETAMPES, dirigé par Philippe LEJEUNE, puis fréquente les Beaux Arts en auditeur libre mais en rupture avec le classicisme et l’ordre esthétique, il recherche dans ateliers d’artistes, les voies, les questionnements, travaillant tour à tour la figuration, le gestuel et l’informel, pour trouver dans sa peinture actuelle rupture et équilibre entre figuration et abstraction.
Aujourd’hui, il est classé dans les « abstraits lyriques » ou l’apport de sa sensibilité a l’espace et la matière détermine sa vision picturale.
EXPOSITIONS
2018 – 2024 participations aux actions d’ART ET ARTISTES
Et marchés de L’art en ile de France
2016 Exposition personnelle Villennes-sur-seine
2010-2015 Différents marchés de l’art en ile de France
2009 sculptures en l’ile ANDRESY
2004 –Actions LAND ART et ART ENVIRONNEMENTAL
Expositions photo
2003. Galerie CDA St GERMAIN EN LAYE expo personnelle
. Actions dans des manifestations d’art contemporain
2001 Exposition personnelle (octobre 2001 « le cercle » ORGEVAL 78
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Exposition personnelle Hospice Saint Charles ROSNY SUR SEINE (du 15 .01 au 27.02) .Centre régional d’art contemporain
1999 -espace H .YENNCENSS CHAMBOURCY expo personnelle
-sélectionné au concours international de peinture AMADEO CARDOSO (AMARANTE Portugal)
-musée national de COMPIEGNE, Exposition « vitesse et lignes de fuite » ACHERES
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Grand marché d’art contemporain PARIS
1998 – Espace « Boris Vian » ACHERES
1997 – « Le Champs clos » VERNEUIL SUR SEINE
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Participation à nombreux « Marché de l’art « et salons en Ile De France
1996 – 1997 Exposition itinérante « la trace du signe », en ROUMANIE, en collaboration avec le Centre Culturel National de MOGOSOAIA, L’OFFICE NATIONAL DES EXPOSITIONS roumaines (ministère de la culture, avec le soutien de L ‘ INSTITUT FRANÇAIS DE BUCAREST).
1996 – Hommage à Berthe Morisot – MEZY SUR SEINE
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Forum des créateurs Théâtre des Amandiers NANTERRE
1996 – Forum des créateurs Théâtre des Amandiers NANTERRE
1995 – Biennale de gravure CONFLANS SAINTE HONORINE
Salon de MARLY LE ROI
1994 – Groupe des treize – ACHERES
1992 – Manifestation d’art contemporain -VILLIERS SUR ORGE
1991 – Galerie Blanche de Castille –DOURDAN
1990 – Galerie du vert bois- PARIS
1989 – Manifestation d’art contemporain -VILLIERS SUR ORGE
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Galerie du POULIGUEN
1987 – La Grange Dimière –LOUVIERS
1985 – Galerie des Cents - ARPAJON
1984 – Espace Berger LUCHON
1978 – 1983 -participe aux expositions de l’atelier d’art d’ETAMPES